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  Il a vécu ±55 years
  Père  : Pierre de BATZ, Seigneur de La Plagne   Père  : Jean de MONTESQUIOU
  Mère  : Françoise du COUSSOL   Mère : Claude de BAZILLAC
Marié Naissance : Epouse
Bertrand II de Batz de Castelmore ±1580 Contrat de Mariage (1) Françoise de MONTESQUIOU D'ARTAGNAN
Château de La Plagne, Lupiac, Gers - France 8 Février 1608
Décès : Mariage
26 Juin 1635 27 Février 1608
Bertrand II de BATZ Château de Castelmore, Lupiac, Gers - France Françoise
La Plagne, Castelmore DE MONTESQUIOU
Inhumation : D'ARTAGNAN
27 Juin 1635
Chapelle du Pin, Lupiac, Gers - France Enfants
(1) Contrat de Mariage signé en la Maison Seigneuriale d'Artagnan Paul ±1609-1703
    Par-devant Ramond CANDERATS, Notaire Contal de la ville de Vic en Bigorre Charles ±1611-1673
    Noble Bertrand de Batz, seigneur de Castelmore et La Plagne, Jean ±1613-16??
    Assisté de noble Jean-Jacques du COUSSOL, seigneur de La Peyrie, son oncle, Arnaud ±1615-1683
    de noble Philippe de Forgues, seigneur de Gensac, son cousin, Claude ±1616-16??
    de noble Bertrand d'Esparsac, seigneur du Bedat Henrie ±1618-16??
    et d'honorable homme Me Jean du Clos, docteur és droits, juge de Rivière-Basse, son cousin. Jeanne ±1620-16??
° ° ° ° ° ° ° °
Dans son testament olographe en date du 13 mars 1608, noble Jean de MONTESQUIOU, seigneur
d'Artagnan et autres places, déclare avoir promis en mariage "à Damoyselle Françoyse de Mentesquyey,
sa fylle, fyancée avec le Seygneur de Castelmauron, la some de cincq mille lybres".
Jean de JAURGAIN - "Troivilles, d'Artagnan et les Trois Mousquetaires"
Famille de Arnaud de BATZ
Arnaud de Batz Marchand et riche Bourgeois de Lupiac.
Fera l'acquisition de la Salle Noble de La Plagne, puis de la maison bourgeoise de Castelmore vers la moitié du XVIeme siècle. Probable fils bâtard de Jean de Batz issu de la noble maison de Batz en Fezensac.
Ses enfants
Pierre de BATZ Fils ainé de Arnaud, Marchand et riche Bourgeois de Lupiac. Epouse en 1ere noce Marie de MALAUBERT.
Héritié du Château de La Plagne. Du second mariage avec Françoise de COUSSOL de la PEYRIE, Fille de Jean de COUSSOL, seigneur de
La PEYRIE, (Contrat de mariage du 1 avril 1578), il aura 4 ou 5 enfants. Il testa le 23 février 1594 et mourut avant le 31 mai suivant.
1 - Bertrand II de Batz, Père de D'Artagnan héritier universel de Bertrand I de Batz, son Oncle et Tuteur.
2 - Daniel de Batz, Prêtre, Docteur en théologie et chapelain de l'hôpital de Lupiac.
3 - Pierre II de Batz, Seigneur de La Plagne, Marié avec Anne de PRECHAC, père de plusieurs Mousquetaires qui garniront les rangs de la
Compagnie de D'Artagnan.
4 - (Jean de Batz, prêtre, resteur de la Paroisse de Meymes.) ?
5 - Florette de Batz.
Bertrand I de BATZ fut le premier à renouer avec la tradition du métier des armes. Il servira en qualité d'archer dans une compagnie des ordonnaces du roi commandée par Blaise et Fabien de Monluc, son fils. Il était présent le jour de la prise de commandement de cette unité par Fabien de Monluc que lui transmettait son père Blaise. Contrat de mariage au château de Montesquiou le 3 octobre 1573. Marié le 29 juillet 1574
avec Anne de MASSENCOME. 2eme fils de Arnaud de Batz. Seigneur de Castelmore.
Sans postérité. Fils naturel, Anthony de Batz, demeurant chez Lafargue de Mauris, son neveu.
Métairies qui dépendent du Château de Castelmore
La Croutz, Le Tucquo, Baubeste, La Terrade, Le Planté, La Batut, Barada, Pinglé, Aubenqué
Notes et Sources à venir
Succession de Bertrand de Batz au château de Castelmore
Publié en janvier 1913 dans la "Revue de Gascogne", nouvelle série, Tome XIII
Article de fond, signé Charles de LUPPE
Document exceptionnel qui donne un éclairage tout particulier sur les conditions de vie de cette époque.
(En cours d'écriture, lecture et relecture... et mise en page.)
De cet inventaire, commencé le 14 août 1635 et terminé le 20 du même mois, nous possédons une copie authentique faite le 29 juillet
1675 à l'occasion d'un procès entre noble Paul de Batz, seigneur de Castelmore
(Castelmore, sur la commune de Lupiac, canton d'Aignan), gouverneur
pour le roi des places de Briançon
(Briançon, Hautes-Alpes) et Navarrens (Navarrens, Basses-Pyrénées, arrondissement d'Orlhez), d'une part, et noble
Charles de Luppé, seigneur de la Salle
(La Salle, commune de Fleurance), Castillon (Castillon, commune de Labarrère, canton do Montréal) , et Sainte-Christie
(Sainte-Christie d'Armagnac, canton de Nogaro), et Madeleine de Garros, sa femme, d'autre part.
Charles de Luppé était le second fils de Renaud de Luppé, seigneur de la Salle et de Castillon, et de Madeleine de Pardaillan-Gondrin.
Il épousa, par contrat du 27 septembre 1660, Madeleine de Garros, dame de Sainte- Christie, fille de feu noble Arnaud de Garros,
seigneur de Sainte-Christie et d'Isabeau de Rambures
(Anciennes archives du grand séminaire d'Auch, cart. 106, portef. 112, n° 12270 et carton 107, port.
21/1, n° 12333)
. Il fut nommé lieutenant de roi au gouvernement de Mardich par lettres du 2 juin 1658 (Archives du marquis de Luppé, original papier;
les documents cités au cours de cette étude sans indication de références, font partie de ces archives. De même nous prévenons que pour les noms de localités situées dans le Gers, nous
n'indiquons que la commune et le canton dont ces localités font ou feraient actuellement partie).
En 1661, il hérita de son frère aîné Arnaud, mort sans avoir
été marié et qui testa en sa faveur. Lui et sa femme se firent un testament mutuel au château de Sainte-Christie le 10 avril 1681.
Le procès qui nécessita la production de la pièce que nous publions aujourd'hui était déjà commencé depuis longtemps quand le sieur de
Castillon épousa Madeleine de Garros. Dans un mémoire produit le 2 juillet 1636 par noble Jean-Paul de Garros, seigneur de Sainte-
Christie, grand-père de Madeleine, contre demoiselle Françoise de Montesquiou, veuve de Bertrand de Batz, l'affaire est exposée de la
façon suivante :
le 26 septembre 1623, Bertrand de Batz aurait acheté au sieur Bertrand Benquet, de la ville de Manciet (3)
(Manciet, canton de Nogaro), un
cheval, moyennant la somme de 600 livres tournois. Le sieur Benquet, il le reconnaît par acte du 30 septembre 1623, n'était qu'un
prête-nom du sieur de Garros. Le 29 décembre 1628, Bertrand de Batz se reconnaissait débiteur du sieur de Sainte-Christie pour une
somme de 600 livres, à laquelle s'ajoutait une somme de 187 livres 10 sols pour les intérêts. En paiement, il faisait cession au sieur
de Garros de pareille somme à prendre sur les habitants et communauté de Sainte-Christie, qui étaient débiteurs du sieur de Castelmore
pour une somme de 1.000 écus
(Voir plus loin l'inventaire des titres conservés au château de Castelmore). Mais les habitants de Sainte-Christie s'étant
pourvus contre cette créance, le sieur de Garros s'adressa au sénéchal de Lectoure qui, le 16 septembre 1634, condamna le sieur de
Castelmore à «répudier» la cession qu'il avait faite et à payer au sieur de Sainte-Christie la somme de 787 livres 10 sols, dont il s'était
reconnu débiteur en 1628
(Nous n'avons pas trouvé trace de cette sentence dans l'inventaire de la série B des Archives départementales du Gers). Bertrand de Batz
mourut sur ces entrefaites sans s'être acquitté. En 1636, le sieur de Garros attaquait sa veuve. Sa mort, puis celle de son fils Arnaud
(Un inventaire après décès des biens d'Arnaud de Garros fut dressé le 31 janvier 1652. D'après ce document, sa fille Madeleine était alors âgée de 3 ou 4 ans. Jean-Paul de Garros
avait épousé, le 19 juillet 1600, Judith de Bourrouillan. Le 20 novembre 1633, il rendait, hommage pour la seigneurie de Sainte-Christie. (Archives départementales de
Tarn-et-Garonne, A. 277)
empêchèrent la question de recevoir une solution. En 1675, Charles de Luppé, «comme tuteur et administrateur des
biens de Madeleine de Garros, sa femme», assigna devant le sénéchal d'Auch
(La sénéchaussée d'Armagnac fut démembrée en janvier 1639; la moitié do son
ressort fut attribuée, à la nouvelle sénéchaussée d'Auch, l'autre moitié continuant à dépendre de Lectoure. Cf. TIERNY (P.), La. sénéchaussée d'Armagnac, Lecloure, siège-de la
sénéchaussée, Auch, 1893, in-8°)
noble Paul de Batz, seigneur de Castelmore, fils et héritier de feu Bertrand de Batz, en paiement des 787
livres 10 sols en litige. Mais le 17 juin 1675, Paul de Batz déclara que cette assignation était entachée de nullité : il était, en effet,
donataire contractuel de la moitié des biens de son défunt père et créancier lui-même de la succession paternelle; il demandait donc à
la cour du sénéchal d'Auch, de déclarer non recevable la demande de son adversaire. Entretemps, la succession de noble Bertrand de
Batz fut déclarée "jacente" » et Me Joseph Espiau nommé curateur.
Il est assez malaisé de bien suivre cette procédure, un certain nombre de pièces nous faisant défaut, d'autres étant mutilées.
Cependant il semble que Charles de Luppé n'ait jamais voulu admettre la thèse du seigneur de Castelmore, ainsi que le prouvent plusieurs
suppliques adressées par lui, en 1675 et 1676, au sénéchal d'Auch, et dans lesquelles il demande que Paul de Batz soit déclaré héritier
«pur et simple» de son père. D'autre part, il n'en essaya pas moins de faire opérer une saisie sur la succession déclarée vacante,
puisque, le 16 mars 1676, le curateur Joseph Espiau demanda au sénéchal d'Auch de le lui interdire. Selon M° Espiau d'ailleurs, l'action
intentée par le sieur de Castillon. n'était point fondée : la somme de 787 livres aurait été payée par les habitants de Sainte-Christie;
à l'appui de ses affirmations, le sieur Espiau produisait deux déclarations, dont l'une en date du 25 août 1654, adressées au sieur
de Polimont, fermier des biens de la demoiselle de Rambures à Sainte-Christie et signées du sieur de Saint-Jean
(Pierre du Busca, sieur de
Saint-Jean, second époux d'Isabeau de Rambures. Le Busca, commune de Condom)
et d'Isabeau de Rambures, mère et administratrice des biens de sa fille
Madeleine. Le sieur de Castillon les déclara fausses dans un mémoire adressé au sénéchal d'Auch peu de temps après
(Nous ne connaissons ces deux pièces que par le mémoire d'Espiau et la réponse de Charles de Luppé). Le 20 juillet 1676, le sénéchal d'Auch condamna Paul de Batz à payer au sieur
de Castillon la somme de 787 livres, plus une autre somme de 50 livres 1 sol 4 deniers à titre d'indemnité. Paul de Batz paya celle-ci le
24 juillet 1676, puis interjeta appel de la sentence du sénéchal d'Auch devant le Parlement de Toulouse.
Le 18 février 1678
(Archives dép. de la Haute-Garonne, B. IOI5, fol. 184. L'extrait qui figure dans les archives du marquis de Luppé porte la date du 12 février. Les différences
entre les dates indiquées par les extraits et celles portées au registre des arrêts sont assez fréquentes, nous écrit M. Félix Pasquier, archiviste de la Haute-Garonne)
, cette cour
cassa la sentence rendue à Auch, relaxa le sieur de Castelmore de la poursuite formée contre lui par le sieur de Castillon et le maintint
en la possession de la moitié des biens paternels à lui donnée par le contrat de mariage de ses parents daté du 27 février 1608;
elle ordonnait en outre que les 787 livres réclamées par le sieur de Castillon lui seraient payées sur l'autre moitié de la succession.
Mais le sieur de Castillon était condamné à restituer l'indemnité que lui avait allouée la cour d'Auch et à en payer une autre s'élevant
à la somme de 79 livres 8 sols, que devait toucher le sieur de Batz. Cet arrêt de la cour de Toulouse est la dernière, en date, des
pièces relatives à cette affaire que nous ayons trouvée. Le même dossier contient encore trois autres documents relatifs à la succession
de Bertrand de Batz. Le premier, daté du 25 août 1636, est une transaction par laquelle noble Jean-François d'Antras
(Jean-François
d'Antras était le lîls de Jean d'Antras, l'auteur des Mémoires, sieur de Pallane, et de Françoise de la Violette, dame de Cornac. I1 épousa, le 21 avril 1618, Charlotte de Latour, morte
sans enfants l'année suivante. I1 se remaria avec Marthe d'Esconssalens, veuve de noble Jean d'Abbadie, sieur de la Rose et Saint-Germain. Elle mourut également sans enfants.
Le sieur d'Antras épousa alors Marie de Brux, le 28 avril 1640, dont il eut deux fils et une fille. Il était mort en 1667. Voir Mémoires de Jean d'Antras, publiés par MM. J. de
Carsalade du Pont et Philippe Tamizey de Larroque, Sauveterre de Guyenne, 1880, 8°, p. 204)
, seigneur de Cornac (Cornac, canton de Marciac) et de Pallane (Pallane,
canton de Marciac)
, comme cessionnier du sieur de Rose fils et héritier de feu noble Jean d'Abbadie, cède à Me Daniel de Batz (Daniel de Batz,
deuxième fils de Pierre de Batz et de Françoise du Coussol, étail le frère de Bertrand de Batz. Il testa le 9 juin I64I en faveur de son neveu noble Arnaud de Batz, prêtre et recteur
de Lupiac)
, docteur en théologie, recteur de la ville de Lupiac, et à demoiselle Françoise de Montesquiou, veuve du sieur de Castelmore,
une somme de 1.500 livres dont le sieur de Castelmore était débiteur envers le sieur de Rose moyennant une somme de 1.050 livres
à prendre sur les métairies de la Terrade, du Planté et de la Batut.
Le deuxième document est une transaction datée du 31 mai 1642, par laquelle noble Fris-Antoine de Lavardac
(Noble Fris-Antoine de Lavardac
était le fils de noble Antoine-Arnaud de Lavardac et d'Eléonore de Monlezun. Il épousa Henrye de Balz le 29 juin 164o. Le 10 avril 1642, il assiste au mariage de son frère
Marc-Antoine, sieur de Sainl-Jaymes, avec demoiselle Andrée de Forgues. (Bibl. Nat., ms. français 3I43I, verbo Lavardac.)
, seigneur de Meymès (Meymés, canton d'Aignan,
commune de Margouet-Meymés)
, époux d'Henrye de Batz, fille de Bertrand de Batz, et Paul de Batz, seigneur de Castelmore, fixent à la somme
de 2700 livres la «légitime» revenant à Henrye de Batz. Mais le sieur de Castelmore, ne pouvant la payer, abandonna en échange, par acte du 24 octobre 1647, la métairie de la Terrade avec tout ce qu'elle contenait.
Ce qui fait pour nous l'intérêt du procès que nous venons d'exposer, c'est qu'il a nécessité la production d'un inventaire du
château de Castelmore.
En le publiant, nous pensons avoir apporté une modeste contribution à l'histoire de la vie privée en Gascogne, au milieu du dix-septième
siècle, et à celle de la famille Batz-Castelmore.
Nous tenons particulièrement à remercier ici, M. Charles Samaran, qui a bien voulu nous faire profiter de sa grande connaissance de
l'histoire de la Gascogne et dont les précieux conseils nous ont évité bien des erreurs.

Charles de LUPPÉ.








           A vous Monsieur le Seneschal d'Armaignac ou Monsieur votre lieutenant et cour supplie humblement damoisselle Françoisse de
           Montesquieu d'Artaignan vefve à noble Bertrand de Bats, sieur de Castetmore, que le vingl-cinquiesme juin dernier ledit feu
           sieur de Castetmore seroit décédé, et d'autant que noble Paul de Bats, fils aisné est donataire et heretier institué en la
           moytié des biens suivant les pactes de mariage d'entre ledit feu sieur de Castetmore et la suppliante, lequel et deux autres
           de ces frères estants absants du pais et au service de Sa Majesté, et d'ailheurs qu'il y a encore des enfants mineurs et quy
           ont avec les autres leur droiet de légitime sur tous les biens et pour esvitter toute contestation entre eux et qu'il apprennent
           en quoy concistent les lieus délaissés par ledit feu sieur de Castetmore, plaira à vos grâces ordonner qu'il sera procédé
           de l'invantaire de tous les biens par luy délaissés, par le premier gradué ou notaire à ce requis et feres bien.
           Soit faict comme il est requis à Lectoure le cinquiesme juilhet mil six sens trente-cinq. Garros lieutenant. Aisny signé.
            L'an mil six sens trente cinq el le dixiesme du moit de juillet, dans la ville de Lupiac, devant nous Raymond Cousso, notaire
            royal de la dite ville, auroit coinpareu Mr Daniel de Bats, prebstre, bachellier en théologie et recteur dudit Lupiac, comme
            frère germain de feu Bertrand de Bats, sieur de Castelmore et faisant pour damoisselle Françoisse de Montesquieu
           d'Artaignan, vefve du dict feu sieur, nous auroit dict que par la requeste présentée par ladite damoisselle vefve devant
           Mr le Sénéchal d'Armaignac, siège de Lectoure, il auroit esté ordonné que l'invantaire des biens délaissés par ledit feu
            sieur de Castelmore sérail faict par le premier notaire royal ainsy que appert de ladite requeste et appointement d'icelle
           du cinquiesme de juilhet cy courant quy nous auroit esté exibé estant de teneur : A vous, etc..., nous requérant voulloir
           accepter ceste commission et pour procéder au faict d'icelle nous transporter dans le chasleau noble de Castetmore el
           autres maisons et metteries quy ont apparteneu au dit feu sieur pour illec estant invantorizer lesdicts meubles en présence
           des proches parens dudit feu sieur et de ladite damoisselle, attendeu l'absence desdits enfans. Laquelle dicte requeste et
           appointement pourtant la dicle comission ayant esté par nous veue, et au long levé, nous aurions accepté la dicte comission
            avec l'honneur et révérence requis, offrant de nous transporter en tous lieux requis et nécessaires pour la faction dudict
           invantaire, en présence de ceux qu'il appartiendra. Et adveneu le quatorziesme jour du mois d'août, dans la ville de Lupiac
           devant nous commissaire susdict auroit compareu le dict sieur recteur quy nous auroit dict que ladicte damoisselle avoir
           convocqué à ce jourd'huy dans ledict chasteau de Castetmore assemblée de ses parens et de ses enfans pour estre acistant
           à la faction dudict invantaire, nous requérant de nous y transporter, ce que nous luy aurions accordé.

                Nous numérotons les articles énumérés dans l'inventaire. Il existe dans l'original une numérotation ajoutée postérieurement, et qui d'ailleurs est incomplète et
                souvent fautive.
                Revue de Gascogne 1913.

           Et tout incontinant nous estant transportés dans ledict chasteau, ladite damoisselle nous auroit requis de procéder à l'effect
           de nostre commission, en présence du dict sieur recteur
(Daniel de BATS, frère du défun Bertrand), noble Pierre de BATS, sieur
           de Laplaigne, frères du dict feu sieur,
(Pierre de BATS, sieur de la Plagne, élait le troisième fils de Pierre de Balz. Il épousa Anne de Préchacq).
           noble Anthoyne de MONTESQUIOU, sieur de Saint-Pastous, frère de la dicte damoisselle, (Noble Antoine de Montesquiou, sieur de
               Saint-Pastour, était le cinquième fils de noble Jean de Montesquiou, seigneur d'Artagnan, et de Claude de Bazillac. De son mariage avec Gabrielle de Cardaillac,
                il eut trois enfants. Saint-Pastour, Lot-et-Garonne, arrondissement de Villeneuve-sur-Lot, canton de Monclar).

           Noble Hector Anthoyne de SERIAC, sieur de Navarron, beaufrère des dicts enfants
(Noble Hector-Antoine de Sarriac, fils d'Aimeri
               de Sarriac, sieur du Navarron et de Jeanne de Monlezun, épousa le 27 février 1634, Claude de Batz (Fille du défun). I1 est nommé le 15 mai 1643 dans le testament
               de sa mère.Il épousa ensuite la demoiselle de Bazouches, dame de Peyregude (Bibl. nat., ms. français 31525, verbo Sarriac. Le N avarron, canton de Marciac, commune
               de Monlezun.
 Noble Bertrand de COUSSOL, sieur du Bedat, (Noble Bertrand du Coussol d'Esparsat, sieur du Bedat, était le fils de Madeleine de
               Mauléon. Le château du Bédat était situé dans la paroisse de Saint-Martin de Touailles, annexe de Margouet).

           Me Guy TACONNET, docteur es droicts, parens des dicts enfans, avec l'acistance de Me Jean COSTE, substitut de Monsieur
           le procureur général du roy en Fezensac, et ce faisant nous serions entrés dans une chappelle joignant le dict chasteau
           où y aurions treuvé :
            - (1). un benistier de pierre de là où il y avoit de l'eau beniste.
            - (2). Plus y aurions treuvé un authel de pierre garny de nappe et un devant d'autel noir avec trois croix blanches.
            - (3). Plus y aurions treuvé un pourtraict de Saint-François, patron de ladicte chappelle.
            - (4). Plus y aurions treuvé un calix d'estaing surdoré avec la patène aussy d'estaing garny de courpouraux.
            - (5). Plus y aurions-treuvé deux chasubles l'une de camellot noir et l'aube de camellot amarante avec de parements d'or
                    luisant.
            - (6). Plus y aurions trouvé un missel pour dire la messe couvert de noir.
            - (7). Plus y aurions trouvé deux agenouilhoires.
            - (8). Plus y aurions trouvé une albe de toille.
            Et de la nous serions entrés dans ledict chasteau.
-           - (9). ayant trouvé à l'entrée d'icelluy une porte ferrée et fermant à clefz.
            - (10). Et plus avant estant entrés dans une salle basse y aurions trouvé une table arelongé faicte en menuiserie





             avec les traicteaux ce tenant avec la dicte table demy huzée.
            - (11), Plus y aurions treuvé un tapis noir vieux et rompeu de raze
(Raze, sorte de drap de laine)
            - (12). Plus y aurions treuvé deux bancqz faictez en menuiserie demy huzés trouvés autour de la table.
            - (13). Plus y aurions trouvé deux landiers du poix de six vingts livres.
(Landier, chenets de cuisine).
            - (14). Plus y aurions trouvé ung autre bancq en forme de couchette es repos.
            - (15). Plus y aurions trouvé deux autres bancqz faictz en menuiserie demy huzée.
            - (16). Plus un buffect servant de dressoir faict en menuiserie couvert en drap noir demy huzé avec deux armoires
              ce fermant à clefz et deux lielles

.
          N'y a esté rien trouvé quy meristat d'estre mis en escrict.
           - (17). Plus y aurions trouvé cinq cheses à rebras garnies de cuir et couvertes de meschante estamine

                  (Elamine, étoffe de laine très claire)
          noire aussy vieilles et uzées.
           - (18). Plus y aurions trouvé deux grandz tembouretz garnis de tappisserie et couvertz de boucassin noir
(Boucassin, peau de chèvre).
           - (19). Plus y aurions treuvé deux petits tembourets garnis et couvertz de mesme demy huzés.
           - (20). Plus y aurions treuvé un bassin de cuivre à tenir de l'eau du poix de vingt livres.
           - (21). Plus y aurions trouvé un siège à retables le long de la murailhe de la dicte salle du cousté de la bize avec armoires
           vieux et faict en menuiserie.
           - (22). Plus y aurions treuvé trois vieux tableaux attachés à ladicte murailhe :
           - (23). Et en laquelle dicte salle basse y aurions treuvé encore une petitte lable redonde faicte en menuyserie demy huzée.
           - (24). Et entre la cheminée d'icelles y a un garde robe avec deux portes attachées à ladicte murailhe dans lequel garde robe
           a esté trouvé quelques verres et bouteilhes et une partie de la vaisselle de la maison quy sera especiffiée ce fermant à clefz.
           - (25). Plus y avons treuvé dans ladicte salle basse troix fenestres carrées sur le haut garnies de vittres.
           - (26). Plus y avons trouvé troix portes avec placcartz, une desquelles sert à l'entrée el l'autre pour dessandre dans une cave
           et l'autre pour entrer dans une chambre où ladicte damoisselle faict sa demeure.
           De la et hors sommes entrés dans ladicte chambre
           - (27). où nous avons treuvé deux lictz, deux chelictz en menuiserie entourés de raze noire vieillie et uzée, lesdicls lictz garnis
           de matellas, couette, coussin el. couverte blanche.
           - (28). Plus troix garde robes en menuiserie demy huzee ce fermant à clefs dans l'un desquelz a esté trouvé divers papiers,
           quelques bouettes et pots à tenir confitures, et en l'un des autres a esté trouvé quelque vieux linge pour l'usaige ordinaire de
           la familhe et en l'autre c'est trouvé aussy quelques ouvrages à guarnir meubles avec une pièce de raze verte d'où il s'en y est
           trouvé vingt cinq cannes
(La canne est Une mesure extrêmement variable, environ 26 centimètres) pour faire quelques (Quelques répété) garnittures de lict
           et deux tapis d'ouvrage presque neufs avec le passament pour la garniteure desdicts lictz.
           - (29). Plus y avons treuvé une table couverte d'un vieux tapis noir de cardeilhat avec deux bancs alentour, le tout faict en
           menuiserie demy huzées.
           - (30). Et en laquelle chambre sont esté trouvées troix arcabusses à rouet avec les clefz, plus y avons treuvé deux espées,
           plus y avons treuvé une paire de landiers du poix de quatre vingtz livres, plus y avons treuvé deux tambouretz faietz en
           menuiserie demy huzés.
           - (31). Et en icelle chambre y a troix portes altaichées avec les placarlz, l'une desquelles va dans une autre chambre, l'autre
           sert d'entrée par un courroir et l'autre va dans la cuisine.
           - (32). Et outre ce y a une demy croisée garnye de fenetlres et vittres.
           De la en hors sommes entrés dans ladicte chambre,
           - (33). y avons treuvé deux chelietz vieux en menuiserie garnis de vieux tours de lictz de tapisserie et deux couettes, deux
           coussins et deux couvertes, l'une blanche et l'autre bleue, le tout demy huzés.
           - (34). Plus troix coffres pleniers ce fermant à clefz.
           - (35). Plus un coffré boulh (1) le tout vieux dans lesquelz a esté trouvé le linge quy sera cy bas expeciffié en un article.
           - (36). Plus y aurions treuvé un paire de landiers de fer du poix de soixante et dix livres.
           - (37). Plus y aurions treuvé une fenestre carrée sans vittres.
           - (38). Encore sommes entrés dans ladicte cuisine où a esté trouvé un vieux bufect à deux armoires ce fermant à clefz,
           n'y a esté rien trouvé quy meritlat estre mis en escrict.
           - (38). Plus deux grandz landiers de fer du poix d'un quintal et demy.
           - (40). Plus une vieillie lable pour servir seullement à la cuisine et divers chandelliers, bassins, chauderes el pièces de vaisselle
           d'estaing quy seront dénombrés avec leur poix au rolle quy en sera cy bas faict.
           - (41). Plus y avons trouvé un cramailh (2) de fer du poix de trente livres.
           - (42). Plus y avons trouvé une pièce de fer à fermer le four du poix de quinze livres.
           - (43). Plus y avons treuvé six broches de fer et deux autres grandz landiers pour servir à la routisserie quy sont du poix
           d'un quintal.
           - (44). Et appres sourtons de ladicte chambre de ladicte damoisselle par un courroir quy sert d'entrée à ladicte maison, y
           avons treuvé deux vieux coffres pleniers où a esté trouvé six eschèvoirs de filhet grossie ce fermant àj clefz demy huzés.







           - (45). Plus avons trouvé un autre coffre faict en menuiserie demy huzé ou a esté huzé quelques vieux habitz inutiles avec
           une garniteure de lict de raze verte garnie de passemantz en ouvrages avec la couverte à housse verte.
       - (46). Et plus n'a esté procédé à la faction du presant invantaire remettant la continuation d'icelluy à demain que l'on contera
       le quinziesme dudil mois et ay le tout faict en présence de M0 Bertrand Aurenstan, chireurgien, Anthoyne Bats, Bertrand Cousso
       et Bertrand Peyguilhem, tailheur, soubsignés avec lesdicts' sieurs recteur Laplaigne, Navarron, Saint-Pastous, Dubédat et de
       Taconnel, parans des enfanlz et de ladicte damoisselle vefve acistant à la faction du présent invantaire, Aussat, Saint-Pastous,
       Laplaigne prebstre, Taconnat présent, B. Aurenstan présent, B. de Peyguilhem présent, Anthoyne Batz présent, B. du Cousso
       présent, du Cousso notaire royal et commissaire susdict ainsy signés.
       - (47). Le quinziesme jour du mois d'aoust que susdict, à la réquisition de ladicte damoisselle vefve en la présence et acistance
       desdicts sieurs recteur et Laplaigne, oncles paternelz desdicts enfanlz et desdicts sieurs de Saint-Pastour, oncle maternel
       desdicts enfantz, Navarron, beau frère d'iceaux, Du Bédat et Taconnet aussy parens desdicts enfantz serions descendeus en
       la cave et aurions treuvé troix barricques plaines de vin, les deux blanches et l'autre rouge de la contenance chascune de cinq
       pipotz.
       - (48). Plus y aurions trouvé huict barricques vuides foncées par tous les deux boutz demy huzées.
       - (49). Plus aurions treuvé une meict (1) demi huzée, plus y aurions treuvé une table pour couvrir la meict rompeue :
       - (50). Et pour monter au haut dudict chasteau y aurions treuvé un degred de bois (2) à repos soubz lequel y a un estaige à tenir
       le sallier el dans lequel a esté trouvé six cartiers de lard.
       - (51). Plus y aurions treuvé doutze oyees sallees pour l'entretien de la familhe.
       - (52). Au bout duquel degred y avons treuvé deux coffres pleniers vieux dans lesquelz a esté trouvé quelque linge et vaisselle
       quy sera comprins dans le rolle cy bas faict, ce fermant à clefz.
       - (53). De plus serions entrés dans un petit cabinet sur le bout du degred, y avons trouvé un autre coffre plenier plain de linge,
       ce fermant à clefz tant ledict cabinet que coffre lequel linge sera dénombré par cy apprés, ce comme dict est.
       - (54). Plus y aurions treuvé dans ledict cabinet un quintal de laine surge.
       - (55). Davantaige sommes entrés dans une salle hautte fermée d'une porte à placard faicte en menuiseiie en laquelle a esté
       trouvé quatre autres portes avec placardz aussy en menuiserie pour entrer dans des chambres.
       - (56). Plus y aurions treuvé quatre croisées garnies de vitraiges avec les placardz.
       - (57). Plus y aurions treuvé une table à relonge faicte en menuiserie demy huzée.
       - (58). Plus y aurions trouvé un vieux bancq fait en menuiserie.
       - (59). Plus une couchette à repos.
       - (60). Plus un dressoir neufz en menuiserie.
       - (61). Plus doutze cbeses à rebras demy huzées couvertes d'estamine ronge.
       - (62). Plus y avons treuvé un jeu de bilhard sousteneu par deux piedz faict en menuiserie.
       - (63). Plus y avons treuvé un paire de landiers de fer du poix de quatre vingt dix livres.
       - (64). De là en hors sommes entrés dans une chambre du cousté de l'oriant où y a deux croisées garnies de vittrage et
       placardz et une porte avec placard pour entrer dans une tour.
       - (65). Plus y avons treuvé deux chelictz faictz en menuiserie demy huzée avec la garnitcure d'estamine jaune garny de
       passamantz de laino demy huzés.
       - (66). Plus y avons treuvé dans lesdicts chelictz en chescun couettes, matlelas, coussins et, couvertes aussy jaunes, le tout
       demy huzé.
       - (67). Plus une petitte table faicte en menuiserie avec de traicteaux demi huzée.
       - (68). Plus avons treuvé deux vieux chères à rebras.
       - (69). Plus un bancq faict en menuiserie garny d'estamine jaune d pasament de laine demy huzé.
       - (70). Plus un vieux bul'fect faict en menuiserie avec un petit tapis de lilliet de laine vieux et rompeu.
       - (71). Plus y avons treuvé deux landiers de fer du poix de quatre vingtx livres.
       - (72). Encores serions entrés dans une autre chambre du couslé de midi où il y a une croisée garnye de vittres et placardz
       sont esté trouvés dans icelle deux vieux chelictz entournés d'estamine zinsolin avec pasament de valoux noir et rideaux de buralte
       (1) jaune sans passamanl le loul vieux et rompeu lesquelz chelictz sont garnis de mallellas, couettes, coussins et couvertes
       blanches presque rompeu le tout.
       - (73). Plus y aurions treuvé un coffre plainiers ce fermant à clefz dans lequel a esté trouvé du linge quy sera comprins au
       rolle cy bas. quy en sera faict.
       - (74). Plus y avons treuvé une vieillie table avec de traicteaux vieux.
       - (75). Plus y avons treuvé une paire de landiers de fer du poix de cinquante livres.
       - (76). De plus serions entrés dans une autre chambre joignante du couslé de la montaigne.où il y a une croisée garnye de
       vitrage el placardz dans laquelle ont esté treuvés deux vieux chelicts garnis d'estamine vert, mallalas, couettes, coussins et
       couvertes blanches, le tout, demy huzé.
       - (77). Plus y avons treuvé un vieux bancq en menuiserie.
       - (78). Plus y avons treuvé un paire de landiers de fer du poix de soixante livres.







       - (79). De là en hors sommes entrés dans une autre chambre aussy du couslé de la bize où il y a une croisée garnye de vitrage
       avec placardz où nous aurions trouvé deux vieux chelictz l'un garny de courdeilbat bleu avec passamantz de laine demy huzé
       garny de matlellas, couelfe, coussin et une couvertte à housse aussy de courdeilhat bleu - avec de passamantz.
       - (80). Et en l'autre chelict un vieux tour de tapisserie garny de mattellas, couette, coussin et couverte blanche le tout
       demy huzé.
       - (81). Plus aurions, Ireuvé un garde robe plenier dans lequel y a sept mosquetz, arquebuses à feu.
       - (82). Plus a esté trouvé un coffre plenier vieux ce fermant à clefz dans lequel y a esté trouvé plusieurs vieux papiers.
       - (83). Plus y avons treuvé une vieillie chère garnyed'eslamine rouge.
       - (84). Plus une autre vieille chaire pleniere.
       - (85). Plus une lable demy huzée avec de traicleaux vieux faict en menuiserie.
       - (86). Plus y avons treuvé un vieux bancq faict, en menuiserie.
       - (87). Plus avons treuvé un paire de landiers de fer du poix de qua- Ira vinglz livres.
       - (88). Et sortant de ladicte chambre serions montés en une tour au plus haut dudict chasleau où il y a une croisée sur le devant
       garnie de vitrage avec placardlz et des autres coustés de bize et midi y a en chescun endroict demye croisée avec placardz.
       - (89). Plus y aurions treuvé un chelict vieux.
       - (90). Et sourtant de ladicte tour serions entrés dans le galettas où y aurions trouvé un fauconneau.
       Et plus par nous n'a esté procédé à la faction du présent invantaire remettant la continuation d'icelluy à demain que l'on contera
       le seitzième du courant le tout faict en présence de Me Bertrand Aurenssan, chireurgien, Anthoyne Batz, Bertrand Cousso, et
       Bertrand Peyguilhem, tailleur dudict Lupiac, habitantz soubzsignés avec lesdites sieurs cy dessus nommés acislant à la faction du
       présent invantaire, Àussat, Saint-Pastous, Laplaigne prebstre, Taconnet, présent, B. Aurenssan, B. de Peyguilhem présent,
       Anthoyne Batz présent, B. du Cousso présent, du Cousso notaire royal et commissaire susdict ainsy signés.










       Et adveneu le seitzième du susdict mois et an par nous dict notaire et commissaire susdict à la réquisition de ladicte damoizelle vefve susdicte, en la présence et acistance des susnommés a esté continué et procédé à la faction du susdict invanlaire comme s'ensuict." En premier lieu sourlans dudict chasleau serions allés dans une grange quy est au dessous d'icelluy où nous y aurions trouve les meubles que s'ensuit. (i) Premièrement trois tonneaux plains de vin cleret. (2) Plus y aurions treuvé une pipe de vin blancq. (3) Plus y aurions treuvé six tonneaux à mettre la grappe. (à) Plux trois cuves à mettre la grappe . (5) Plus y aurions treuvé neufz pipes à tenir du vin foncées par tous les deux boutz. (6) Plus y aurions treuvé vingt et une barricque vuirles foncées, par les deux bouctz. (7) Plus y avons treuvé. deux cuves à pressier la vandange. De là en hors sommes entrés dans l'escurie où y aurions treuvé ce que s'ensuict. Premièrement un pollin noir aigé de quatre ans, plus y avons treuvé une cavalle poil rouge aigée de six ans. Et le mesme jour seitzième dudict mois à la requesition de ladicte damoiselle vefve nous serions transportés à la metterie appellée à la Croutz (2) appartenant audict feu sieur de Castetmore et. parlant à (en Manc) Reilhis dit Mandilh mettayer nous luy aurions faict commandement de nous montrer et exiber le bestail qu'il fient dudict feu sieur en ladicte metterie, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castetmore tout ledict best.ailh a esté prins et saisy tant, à la requesle des conseulz que autres créantiers et, ayant esté vendu et destiné audict sieur de Balz recteur, il luy en auroit passé contract de gasailhe et recognoissance (i) et au moyen de ce il lient ledict bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoi nous dict commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant encore faict commandement audict Reilhis de nous montrer et exiber les meubles qu'il lient en ladicte metterie appartenante audict feu sieur de Castelmore, il les nous auroit monstre et exibé quy sont lelz que s'ensuict : (i) Premièrement une table faict à la grossière avec une tirette au dessoux servant de traicteaux demy uzé, plus un vaissellier de bois à deux estages demy huzé. (2) Plus unes meulles de pierre avec les soustiens demy huzés. (3) Plus une cuve à mettre la grappe demy huzée. (à) Plus un cuvât à presser la vandange. (5) Plus deux aretz garnis {:>). (6) Plus un chard avec quatre roues. (7) Plus deux arques de charret. (8) Plus deux jués (3). (9) Plus un andiés (4). Desquelz dicte meubles nous aurions chargé ledict mettadier pour le rendre ainsy quy est tencu par son contract de fezande et bourdellerie (5). Et plus par nous n'a esté procédé à la faction du présant invantaire remettant la continuation d'ieelles à demain que l'on contera le dix septiesme du présent mois, le tout faict en présence desdicts Aurenssan, Bats, Cousso et Navarron, Du Rédat et Faconnet acistanl à la faction du présent, invantaire, Aussat, Saint-Pastoux, Laplaigne presbstre, Taconnet présent, B. Aurensan présent, G. de Pegguilliem présent, Anlhoyne Bats présent, B. du Cousso présent, du Cousso notaire et commissaire susdict ainsy signés. Et advcneu le dix septiesme dudict mois et an par nous notaire et commissaire susdict à la réquisition de ladicte damoisselle vefve et la présence et acistance des sus-nommés a esté continué et procédé à la faction du susdict invantaire comme s'ensuict. En premier lieu serions allés dans la metterie appellée au Tucquo (i) appartenant audict feu sieur de Castetmore, et parlant à Bertrand Plantépigné, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et exiber ledict bestailh quy tient dudict feu sieur en ladicte metterie, lequel auroit respondeu n'en tenir aucune teste, d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castetmore, tout ledict bestailh a esté prins et saisy tant à la resqueste des consente que autres creantiers et ayant esté vendeu et deslivray audict sieur de Rats, recteur dudict Lupiac, il y auroit passé contract de gasailhe et recognoissance, et au moyen de ce il lient, ledict bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est, pourquoi nous dict commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant faict commandement audict Planté de nous monstrer et exiber les meubles qu'il tient en ladicte metterie appartenants audict sieur de Castetmore, il les nous auroit, monstre et exibé quy sont telz que s'ensuict : (i) Premièrement une paire de reilhes (2) de fer du poix de (en blanc). (2) Plus un paire de contres de fer du poix de (en blanc). (3) Plus un chard avec quatre roues demy huzé.. (4) Plus un charret avec deux roues demy huzé. (5) Plus deux tonneaux à mettre de la grappe demy huzé de la contenance de (en blanc). Et adveneu le mesme jour nous serions allés à la metterie appellée à Baubeste (3) appartenante audict feu sieur de Castetmore, et parlant, à Pierre Mieussenx, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et. exiber ledict. bestailh qu'il tient dudict feu sieur de Castetmore en ladicte metterie lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castemore, tout ledict bestailh a esté prins et saisy, tant à la requeste des conseultz que autres creantiers, et ayant esté vendeu et deslivré audict sieur de Batz, recteur, il y auroit passé contract de gasailhe etrecognoissance et au moyen de ce il tient ledit bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoi nous dict commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant faict commandement audict Mieussenx de nous monstrer et exiber lesdicts meubles qu'il tient en ladicte metterie appartenant audict feu sieur de Castetmore, il nous les auroit monstre et exibé quy sont telz [que s'ensuict] : (i) Premièrement une table faicte à la grossière avec deux traicteaux vieux. (2) Plus un vassellier avec troix estages faict à la grossière demy huzé. (3) Plus un chelictîaict à la grossière presque rompeu. (4) Plus trois arête garnis. (5) Plus un chard avec quatre roues demy huzé. (6) Plus un charret avec deux roues demy huzé. (7) Plus trois tonneaux pour mettre de la grape demy huzés, de la contenance chescun de vingt semalz (1). (8) Plus deux pipes. (9) Plus un cuvau pour mettre de la grappe vieux et presque rompeu. (10) Plus un cuvât, pour pressier de la vandange de la contenance de huit semalz. Plus serions allés le mesme jour à la metterie appellée à la Terrade appartenante audict feu sieur de Castetmore et parlant à François Planté, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et exiber ledict bestailh quy tient en ladicte metterie appartenant audict feu sieur, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste, d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castetmore tout ledict bestailh a esté prins tant à la requeste des conseulz que autres créantiers et ayant esté vendeu et deslivré audict. sieur de Batz, recteur, il luy auroit passé contract de gasailhe et recognoissance et au moyen de ce il tient, ledit, bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoy nous dict commissaire n'aurions point- invantorizé ledict bestailh. Et ayant faite commandement audict Planté de nous monstrer et exiber les meubles qu'il tient à ladicte metterie appartenante audict feu sieur de Castetmore, il les nous auroit montré et exibé quy sont telz que s'ensuict : (i) Premièrement une table grossière demy huzée avec de traicleaux rompeux. (2) Plus un vachère (1) de tables faict à la grossière demy huzé à troix estages. (3) Plus un tonneau de la contenance de neufz charges de vendange. (4) Plus une cuve presque rompeue de la contenance de vingt semalz de vandange. (5) Plus un cuvât demy huzé de la contenance de six semalz. (6) Plus un chard avec quatre roues demy huzé. (7) Plus un charret avec deux roues demy huzé. (8) Plus trois aretz garnis. (9) Plus un cramailh de fer du poix de huict livres. Plus serions allés à la metterie appellée Deu Planté appartenante audict sieur de Castetmore et parlant à Bernard Filhol, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et exiber ledict bestailh qu'il lient dudict feu sieur en ladicte metterie, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste, d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castetmore tout le bestailh a esté prins et saisy tant à la réquisition des conseulz que autres créantiers et ayant esté vendeu et deslivré audict sieur de Batz, recteur, il luy auroit passé contract de gassailhe et recognoissance et au moyen de ce il tient ledict bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoi nous dict commissaire, n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant faict commandement audict Filhol de nous monstrer et exiber les meubles qu'il tient en ladicte metterie apartenantz audict feu sieur de Castetmore, il les nous auroit monstre et exibé quy sont telz que s'ensuict : (1) Premièrement un tonneau de dix huictz semalz de contenance servant pour mettre de la garppe demy huzé. (2) Plus un chard avec quatre roues demy huzé. (3) Plus un aret garny. Plus serions allés le mesme jour à la metterie appellée à la Batut appartenant audict feu sieur de Castetmore et parlant à Jean Planté, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et exiber ledict bestailh qu'il tient dudict feu sieur en ladicte metterie, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castelmore tout ledict bestailh a esté prins et saisy tant à la requeste des conseulz que autres creantiers et ayant esté vendeu et deslivré audict sieur de Batz, recteur. Il luy auroit pasé contract de gassailhe et recognoissance et au moyen de ce il lient ledict bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoy nous dict commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. El ayant fait commandement audict Planté de nous montrer et exiber les meubles qu'il lient en ladicte metterie appartenant audict feu sieur de Castetmore, il nous les auroit montré et exibé quy sonl telz que s'ensuict : (i) Premièrement une pipe pour mettre de la arappe de la contenance de sept semalz demy huzée. (2) Plus deux barricques de la contenance, scavoir l'une de cinq pipotz et l'autre de quatre demy huzées. (3) Plus un cuvai de la contenance de quatre semalz demy huzé. (4) Plus une hache de fer, un besoing (1) et un reset (2), le tout de fer du poix de six livres. (5) Plus un arest garny. (6) Plus un chard sans roues demy huzé. (7) Plus un charret avec deux roues demy huzé. Desquelz dicts meubles nous aurions chargés lesdicts meltadiers pour les rendre ainsy qu'ilz sont leneux par leurs contracte de fezande et bourdellerie. Et plus par nous n'a esté procédé à la faction du présent invanlaire remettant la continuation d'icelluy à demain que l'on contera le dix huistiesme du présent mois et an, le tout faict en présence desdicts Aurenssan, Batz, Cousso et Peyguilhem soubzsignés avec lesdicts sieurs cy dessus nommés acistant Aussat, Taconnet présent, Anthoyne Batz présent, B. de Peyguilhem présent, B. Aurenssan présent, B. du Cousso présent, du Cousso, notaire et commissaire susdicts ainsy signés. Et adveneu le dix-huicliesme dudict mois et an, par nous notaire et commissaire susdicts à la réquisition de ladicte damoisselle vefve en la présence et acistance des susnommés a esté continué et procédé à la faction du susdict invantaire comme s'ensuict : En premier lieu serions allés dans la metterie appellée de Barada appartenant audict feu sieur de Castetmore et parlant à Jean Saint- .loannet de nous monstrer et exiber les meubles qu'il tient en ladicte monstrer et exiber le bestailh qu'il tient dudict feu sieur en ladicte metterie, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste, d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castetmore, tout ledict bestailh a esté prins et saisy tout à la requesition des conseulz que autres creanliers et ayant esté vendeu et deslivré audict sieur de Batz, recteur dudicl Lupiac, il luy auroit passé contract de gasailhe et recognoissance el au moyen de ce il tient ledict bestailh dudicl sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoy nous dicl commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant faict commandement audict Saint- Joannet de nous monstrer et exciber les meubles qu'il tient en ladicte metterie appartenant audict feu sieur de Castetmore, il les nous auroit monstre et exibé quy sont telz que s'ensuict : (i) Premièrement y avons treuvé un chelict fait à la grossière. (2) Plus y avons treuvé une meyl demy huzée. (3) Plus y avons treuvé deux barricques demy huzées. (4) Plus y avons treuvé deux barricques demy huzées. Plus serions allés le mesme jour à la metterie appellée de Pinglé, appartenante audict feu seigneur de Caslelmore el parlant à Jean Lainasère, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et exiber le bestailh qu'il lient dudict feu sieur en ladicte metterie, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune teste, d'autant que despuis le décès dudict feu sieur de Castelmore, tout ledict beslailh a esté prins et saisy tant à la requeste des conseulz que autres creantiers et ayant esté vendeu et deslivré audict sieur de Batz, recteur dudict Lupiac, il luy auroit passé contract de gasailhe et recognoissance el au moyen de ce il tient ledict bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoy nous dict commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant faict commandement audict Lamasère de nous monstrer et exiber les meubles qu'il lient en ladicte metterie, appartenant audict feu sieur, il nous, les auroit monstre el exibé quy sont telz que s'ensuict : (i) Premièrement y avons treuvr un chelict fait à la grossière. (2) Plus y avons treuvé un tonneau demy huzé. (3) Plus y avons treuvé deux barricques demy huzées. (4) Plus y avons treuvé une meyct rompeue. (5) Plus une caisse demy huzée. (0) Plus y avons treuvé un cuvât demy huzé. Plus serions allés le mesine jour à la metterie appellée Aubenqué appartenante audict l'eu sieur de Castelmore et parlant à Pezon'Meste, mettadier, nous luy aurions faict commandement de nous monstrer et exiber le bestailh qu'il tient dudicl feu sieur en ladicte metterie, lequel nous auroit respondeu n'en tenir aucune lesle, d'autant que despuis le décès dudict feu sieur tout ledict bestailh a esté prins et saisy tant à la requesle des conseulz que autres creantiers et aynt esté vendeu et deslivré audict sieur de Batz, recteur de Lupiac, il luy auroil passé contract de gasailhe el recognoissance el au moyen de ce, il tienl ledict bestailh dudict sieur recteur et non d'autre. C'est pourquoy nous dict commissaire n'aurions point invantorizé ledict bestailh. Et ayant faict commandement audict de nous monstrer et exiber les meubles qu'il tient en ladicte metterie appartenant audict feu sieur, il les nous auroit monstre et exibé quy sont telz que s'ensuict : (i) Premièrement un chelict demy huzé. (2) Plus deux barricques demy huzées. (3) Plus un tonneau demy huzé. (4) Plus un cuvât demy huzé. (5) Plus un autre chelict faict avec barres. (6) Plus une meyt demy huzée. (7) Plus une pipe roinpeue. Desquelz dicts meubles nous avons chargé ledict mettadier pour le rendre ainsy qu'il est teneu par son contract de fezande et bourdellerie. Et plus par nous n'a esté procédé à la faction du présent invantaire, remettant la continuation d'icelluy à demain que l'on contera le dix neufiesme du présent mois et an, le tout faict en présence desdicts Aurenssan, Batz, Cousso et Peyguilhem soubzsignés avec lesdicts sieurs de la Plaigne, Saint-Pastoux, Navarron, Dubedat et Taconnet, acistant à la faction du présent invantaire Saint-Pastous, La Plaigne, prebslre, Aussat, Taconnet présent, B. Aurenssan présent, B. de Peyguilhem présent, Anthoyne Batz présent, B. du Cousso, présent, Du Cousso, notaire et commissaire royal susdict, ainsy signés. Et adveneu le dix neufiesme dudict mois et an, par nous notaire et commissaire susdict à la requésitipn de ladicte damoizelle vefve sus-dicte en la présence et acistance des susnommés a esté continué et procédé en ce qui reste dans ledict chasteau à invantorizer louchant le linge, vaisselle, papier el autres meubles lesquelz ladicte damoizelle nous auroit monstre et. exibé qu'y sont en la forme et manière que s'ensuict : (i) Premièrement trois quintalz de vaisselle d'estaing. (2) Plus deux plats bassins de lecton du poix de vingt livres. (3) Plus un plat bassin et une ayguiere d'estaing du prix de dix livres. (4) Plus six chaiidelliers de lecton du poix de vingt cinq livres. (5) Plus deux chauderons demy huzés. (6) Plus une chaudière demy huzée. (7) Plus une cossolle demy huzée. (8) Plus deux petittes cossolles demy huzées. (9) Plu six mettalz de lecton du poix de quatre vingtz livres. (10) Plus six doutzaines de serviettes demy huzées. (11) Plus vingt quatre nappes moylié grandes et l'autre moytié moyennes. (12) Plus doulze paires de linseulz de lin demy huzés. (i3) Plus six doutzaines serviettes de lin neul'ves. (i4) Plus six nappes de lin neufves. (i5) Plus quatre doutzaines de serviettes de lin demy huzées quy servent pour l'usaige de la i'amilhe. (,16) Plus huict paires de linseulz de lin demy huzés quy servent, nussy pour l'usaige de la familhe. Et plus par nous n'a esté procédé à la faction du présent invantaire remeltant la continuation d'icelluy à demain que l'on contera le vingtiesme du mois courant, le tout faict en présence desdicts Aurenssan, Batz, Cousso et Peyguilhem soubzsignés avec lesdicts sieurs acistanl à la faction du présent invantaire, Saint-Pastoux, Laplaigne, {)rebslre; Aussal; Taconnet, présent; B. Aurenssan, présent; B. de Peyguilhem présent; B. du Cousso, présent; Anthoyne Batz, présent, du Cousso notaire et commissaire susdicts ainsy signés. Et adveneu le vingtiesme dudict mois et an par nous notaire et commissaire susdict à la réquisition de ladicte damoisselle, vefve susdicte en la présence et l'acistance des ceux nommés a esté continué et procédé en ce quy reste dans ledict chasteau de Castelmore a invantorizer, conservant les papiers délaissés par ledict feu sieur de Castetmore, lesquelz ladicte damoisselle nous les a monstres et exibés quy sont expesiffiés cy bas en la forme et manière que s'ensuict. (i) Premièrement acquict de Monsieur de la Rivière (i) pour la somme de cent vingt livres signé de la Rivière en datte du dixiesme janvier mil six cens vingt cinq. (2) Plus une promesse de Monsieur de Baladé de la somme de deux cens cinquante livres dheues audict feu sieur signée de Baladé en datte du unsiesme janvier mil cix cens dix huict. (3) Plus lettre pourtant quittance de cent dix livres de M. le commandeur de Zailhere adressante audict feu sieur signé de Pujas procureur dudict sieur en datte du dix septiesme octobre mil six cens trente un. (4) Plus un sac de papiers qupy sont mis en une grande liasse lesquelz estoit dans un sac et estant de peu d'importance, quy ne merittent pas d'estre invantorizés pour ne pouvoir servir de rien. (5) Plus promesse de M. d'Aure (2), esvesque de Condom, pourtant cancellation de deux mille esceux de l'an mil six cens six et le cin- ' quiesme du mois d'aoust, signé du Cornet, notaire de Cassaigne. (6) Plus lettre de maître Sahucquet, procureur de la cour Monsieur de Seneschal d'Armaignac du quatriesme juin mil six cens trente quatre pourtant assurance comme il a en son pouvoir le tiltre et capacittés de M8 le Recteur de Lupiac signé dudict Sahucquet adressante audict feu sieur. (7) Plus contract pourtant cession du sieur des Lionnau (4) faicte en faveur dudict feu sieur de la somme de deux mille franeqz contre monsieur de Moncourneilh (5) en datte du vingt deusiesme janvier mil six cens vingt deux retteneu par Daubas notaire royal et de luy signé. (8) Plus un contract de transaction du neuliesme l'cbvrier mil six cens vingt deux de la somme de deux mille livres, retleneu el signé par Lasserre, notaire, contre les sieurs Du Bedât et de Monte. (0- (9) Plus une lettre de M" Solis, procureur, adressante audict feu sieur de Castetmore conseillant la concellation qu'il avoit obtenue en la cour Monsieur le Senesclial signe dudicl Solis en datte du second d'apvril mil six cent vingl huicl. (10) Plus acquict.de M. de Lavarge, escuyer de feu monseigneur de Gondrin de la somme de cent livres signé Lavarge du second nouvembre mil six cens vingt neui'z. (11) Plus acquict de Rivière de la somme de vingl livres bailhées à Saudoix par ledict feu sieur en datte du troisiesme may mil six cens treille el un consernant les affaires dudicl Lupiac. signé dudict Rivière. (12) Plus un autre acquict de M. de Termes (2) de la somme de neufz cens livres que Monsieur de Caslelmore avoit bailhé à M. de Man (3), sur la constitution de la damoisselle de Termes signée de Termes el Desparrac lemoing, en datte du vingt huit, may mil six cens vingt troix. (i3) Plus promesse de Madamoisselle de Lasserrade (4) pourtant quittance de la somme de cent cinquante livres, signée : Reynée de Pins (5) et Saint-Pas présent, le quinziesme octobre mil six cens vingt huicl. (1/1) Plus deble dudict feu sieur contre ladicte damoisselle de Lasserrade, de la somme de cinquante six esceux sol, rel.teneue par Dumonl, notaire, du dixiesme aoust mil six cens deux. (i5) Plus cession dudicl sieur de Caslelmore i'aicte par Monsieur de Ginhan (i), retteneue par Dumont, notaire, contre Madamoisselle Reynée Despès en datte du doulziesme may mil six cens troix. (16) Plus une promesse de feu monsieur d'Antras de la somme de vingt esceux du premier aoust mil six cens vingt quatre, signée Daubas. (17) Plus quittance pourtant cancellation de Monsieur le viscomte de la Batut faicte en faveur de Monsieur de Lasserre (2), signée de Lias (3), sieur du Viscan, comme ayant pouvoir dudict sieur de Lasserre en datte du vingt huictiesme mars mil six cens vingt sept. (18) Attestatoire faicte devant le juge du Bas Armaignac signée de Ducos, lieutenant, Despiet, greffier, Despiet attestant en datte du vingt huictiesme mars mil six cens vingt six d'une promesse de la somme de neufz cens quarante sept livres. (19) Plus quittance de ladicte somme de neufz cens quarante sept livres signée de Lartigue (4) en datte du cinquiesme janvier mil six cens vingt deux. (20) Plus une quittance faicte par le sieur de Gellenave (5) de la somme de huict cens livres en faveur dudict feu sieur, retteneue par Daubas, notaire, signée d'icelluy en datte du treitziesme du mois d'apvril mil six cens vingt troix. (21) Plus un acte de déclaration faicte par Madamoisselle de Lartigue en faveur de Monsieur de Castetmore pour vingt deux sacz bled à raison de cinq livres huict solz le sac retteneue par Daubas, notaire, et signée d'icelluy le qualorziesme de may mil six cens vingt troix. (22) Plus une quittance generalle de la somme de mille esceux que ledict feu sieur a payé à la descharge de Monsieur de Moncourneilh quy devait payer à la descharge dudict feu sieur au sieur de Nosc ainsy que ressulte de la quittance quy est au registre de Daubas, notaire. (23) Plus une promesse faicte par le sieur de Saint-Jean Poutge (1) de la somme de soixante livres signée dudict sieur de Saint-Jean Poutge avec un appoinctemenl de ladicte promesse de la cour Monsieur le seneschal d'Armaignac et lettres de contrainte, de ladicte cour, le tout attaché signé Demorcs, greffier. (24) Plus debte dudict sieur de Castetmore contre les habitante de Sainte-Chrislie de la somme de mille esceux, obligé, retteneu par Dupred, notaire, le treitziesme nouvembre mil six cens dix ensemble certaines lettres concernant l'affaire de Sainle-Christie, le tout ensemble. (25) Plus une cession faicte par Madamoisselle Flourette de Batz (2) en faveur dudict feu sieur son frère, contre Monsieur de la Peyrie des droictz qu'elle pouvoit préthendre par le décès de feu Jean de Batz (3) son frère, retteneue par Doubere, notaire, en datte du vingt septiesme septembre mil six cens trente. (26) Plus une quittance de la somme de doutze cens livres faicte par ladicte damoisselle Flourette de Batz en faveur dudicl feu sieur son frère retteneue par Dorguelh, notaire, en datte du treiziesme décembre mil six cens dix huict. (27) Plus une quittance des Ursulhines d'Aux consernant la pansion de damoiselle Jeane de Batz (4) faicte en faveur de Monsieur le recteur de Lupiac de la somme deux cens quatre vingtz livres en dalle du troisiesme septembre mil six cens trente cinq, signé de Vivant notaire. (28) Plus un contrat d'achapt de la metterie deu Benqué, retteneu par Daubas, notaire, le d'.desme juin mil six cens trente deux passé par le sieur du Lionau en faveur dudict feu sieur de Castetmore, en parchemin, signé Daubas, notaire. (29) Plus un sac plain de papiers consernarit les affaires du disme de Monseigneur l'archevesque d'Aux. (30) Plus autre sac plain aussy de papiers consernant les affaires des fermiers généraux de Monseigneur l'archevêque d'Aux. (3i) Plus une quittance de Monsieur Dardeux de la somme de deux cens livres signée Dardeux, vingt cinq septembre mil six cens trente un. (32) Contrat d'achapt en parchemin faict et. passé par Monsieur de Termes en faveur dudict feu sieur, consernant les fiefz que ledict sieur de Termes pouvoit prefhendre sur Lupiac, Castilhon et autres lieux, retteneu par Taconnet, notaire et signé d'icelluy en datte du troisiesme décembre mil six cens quatre vingtz et deux. , (33) Plus un contract pourtant debte de la somme de trois cens livres passé en faveur du sieur de Lasserre contre ledict sieur de Castetmore, retteneu par Garros, notaire, en datte du troisiesme juilhet mil six cens vingt, signé dudict Garros, ensemble la quittance pourtant cancellation de ladicte somme de troix cens livres signé la Rivière en datte du vingtiesme may mil six cens vingt huict. Et plus n'y a en d'autres papiers pour mettre dans le présent invantaire pour les avoir cogneux ne pouvoir servir de rien. Tous lesquelz susdicts meubles, papiers et, autres chozes désignées au susdict invantaire sont demeurées au pouvoir de ladicte damoisselle de Castetmore que a promis les entretenir et, conserver en bon paire de familhe, et le tout rendre lorsque besoing sera à peyne de tous despens, domaiges el inleretz aurruel effect et par l'entretenement de tout ce dessus, ladicte damoisselle Françoise de Montesquieu d'Artaignan a obligé et hipotesque tous et chescuns ses biens quelconques presens et advenir, lesquelz a soubmis aux rigueurs de justice et cours de ce royaume de France, ainsy l'a promis et. juré sur les Sainctz Evangilles, en présence de Bertrand d'Aurensan, chireurgien, Anthoyne Batz, Bertrand Cousso, lissier de laine, et Bertrand Peyguilhem, maistretailheur dudict Lupiac, habitante soubzignés avec ladicte'damoisselle et lesdicts sieurs et moy : F. d'Arlaignan, promettant; Laplaigne, prebstre; B. de Peyguilhem, présent; Saint-Pastous; Aussat; Taconnet, présent; B. Aurenssan, présent; B. du Cousso, présent; Anthoyne Batz, présent, du Cousso, notaire et commissaire susdict. Ainsy signés. Extraict tiré à son propre original par moy, notaire royal soubsigné, comme collationnaire des papiers et protocquolles de feu M. Raimond Cousso, notaire royal, qui vivoit de la ville de Lupiac, trouvé dans les papiers dudict feu Cousso, notaire, et ce à la réquisition de noble Paul de Batz, seigneur de Castetmore, gouverneur pour le Roy de Berquançon (i) et Navarrenx, sans en icelluy avoir rien adjousté ou diminué. En foy de quoy, je susdict notaire royal et collationnaire susdict, habitant de Lupiac, me suis signé ce vingt neufiesme jour du mois de juilhet mil six cens septante cinq. GAREOS (paraphe), notaire royal. Au dos est écrit : Coppie d'invantaire des effaict délaissés par feu Monsieur de Castetmore, pour noble Charles de Lupé, seigneur de Caslilhon, et. la dame sa femme, contre le sieur de Castetmore. A Monsieur Joseph Despiau, procureur et curateur (2). Suivent différentes notes constatant la production de la pièce au sénéchal d'Auch. Ch. DE LUPPÉ.
En cours d'écriture, lecture et relecture... et mise en page.